mardi 23 février 2010

Shangri-La |香格里拉 | Sue Johnston

Sue Johnston va accomplir son rêve d’adolescente - trouver le monde perdu de Shangri-La.
En 1959, alors qu’elle n’avait que 16 ans, en regardant la télévision, elle découvrit en compagnie de sa mère le film en noir et blanc inspiré d'un livre de James Hilton de 1933, Lost Horizon titre traduit en français par Horizon perdu. Elle lu le livre puis au fil des ans le relu. L’Orient et les mystères de l'Extrême-Orient la fascinaient.
Puis la vie prit le dessus. Elle se maria, eu un enfant, commença une carrière prometteuse, puis elle divorça et le rêve se perdit dans un coin reculé de sa mémoire.
Puis il y a eu le départ de son fils, la mort de ses parents. Alors, elle prend conscience qu’il est temps pour elle d’accomplir son rêve d’enfant. Elle décide d'aller à la recherche de Shangri-La.
Nous suivons Sue dans ce périple qui la mène de la Chine au Tibet. Puis ce périple devient le notre au fil du film. Trouver le monde mystérieux de Shangri-La, n’est ce pas aussi un de nos rêves ?
Référence. BBC : Documentaire Director:Alexis Girardet Executive Producer:Robert MacIver Presenter: Sue Johnston pour info : http://fr.wikipedia.org/wiki/Shangri-La On a aimé, beaucoup aimé

dimanche 21 février 2010

Le chant d'Hakuin | Eloge de la Pratique



Tous les êtres,de par leur nature 
sont des Bouddhas,
comme peut être la glace de l'eau.
Sans eau il ne peut y avoir de glace.

Quelle tristesse de voir ces personnes
S'évertuant à rechercher toujours ailleurs
La vérité qui est proche d'eux.
Comme celui qui s’époumone
à crier "j'ai soif"immergé
 en plein milieu d'une étendue d'eau.
Comme un enfant de bonne famille
qui bauguenaude avec les traines-misères.
Perdu dans les ténèbres de l'ignorance,
Nous nous égarons dans les six mondes.
De pénombre en pénombre nous errons.

Comment nous libérer de la naissance et de la mort ?
Par la pratique de zazen,
d'où émergent toutes les vertus louées par le Mahayana authentique.
Par la pratique du don et du repentir, afin de purifier notre Karma.
Où sont-ils passés ces funestes chemins?
Même la Terre Pure n'est pas si distante.
Ceux qui peuvent entendre cette vérité,
l'écouter ne serait-ce qu'une seule fois avec Gratitude,
la vénérer et la protéger, obtiennent en retour des mérites infinis.

En nous donnant entièrement,
nous apportons la preuve de notre nature véritable.
Cette véritable nature est le non_soi, il n'est plus nécessaire de ratiociner.
C'est évident qu'il y a unité.
Dans ce qui est la cause et dans ce qui est l'effet.
Il n'y a ni paire ni tierce.

La voie est juste là sous nos pieds.
Désormais, notre forme qui est non_ forme et nos pérégrinations, sont notre demeure;
Nos pensées dorénavant sans_pensées,
Nos chants et nos danses sont la voix du Dharma.
L'immensité du Samadhi est sans contrainte, totalement libre,
sa sagesse est éclatante comme un soir de pleine lune.
Sincèrement que voulons-nous de plus ?
Le nirvana nous crève les yeux.
La terre qui nous porte est la Terre Pure.
Notre corps est le corps du Bouddha.

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Traduction Libre du Kogan Hosen ji | Centre Zen Soto Geneve
La reproduction partielle ou intégrale est interdite sans autorisation formelle.

vendredi 19 février 2010

Tenzo Kyokun | Instructions to the Cook

Moine zen sôtô américain, Bernie Glassman nous livre ici les clefs d'une existence qui fait sens. Pour toute la tradition bouddhique, celle-ci est apparentée au repas suprême, que hauteur nous invite ici à préparer avec lui, dans le sillage des pratiques zen et de l'enseignement de Maître Dôgen, fondateur de l'ordre son) au XIIIe siècle, dans son petit livreInstructions au cuisinier zen. La méditation zen doit s'ouvrir sur une action sociale. Les "ingrédients de base" sont le doute, la foi et la détermination : tout le savoir-faire du "chef" consiste à ne laisser aucun aliment de côté, même ceux qui peuvent nous paraître inutiles. Bernie Glassman illustre cette démarche en créant, en 1982, un communauté à Greyston. dans un quartier pauvre de Manhattan. Il y installe une boulangerie sociale dont les bénéfices sont redistribués aux travailleurs recrutés, qu'elle aide à sortir du cercle vicieux dans lequel sont habituellement enfermés les SDF. La réussite de cette entreprise ne consiste pas tant dans ses gains financiers que dans le développement spirituel des personnes qui y travaillent. Pourtant, à l'image de cette expérience, il est important de se souvenir que l'on doit toujours préparer de nouveaux repas : que c'est un processus infini. Lieu de l'épanouissement de toutes les pratiques zen, de l'harmonie sociale, cette communauté invite chacun de nous à oeuvrer pour ce repas suprême.


  • Editeur : Albin Michel (3 avril 2002)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2226132880
  • ISBN-13: 978-2226132888







Le bouddhisme zen Sôtô | Kohô Chisan


Dans cet ouvrage, Kohô Chisan Zenji (1879-1967), qui fut le supérieur du grand temple de Sôji-ji, apporte une contribution majeure à la compréhension de la pratique et de la doctrine du bouddhisme zen Sôtô. Il permet de pénétrer ce qui constitue la spécificité de cette école, l’une des traditions bouddhiques les plus répandues en Occident. 

L’apport des maîtres fondateurs japonais, Dôgen Zenji et Keizan Zenji, est replacé de façon lumineuse dans l’évolution du bouddhisme, dont l’essence est elle-même exprimée clairement. En mettant en évidence les caractéristiques de son école, en permettant de mettre en accord la pratique et la compréhension, Chisan Zenji donne ainsi corps à la doctrine du zen Sôtô. 
Un ouvrage de référence au Centre Zen Soto| Genève.


Kohô Chisan Zenji (1879-1967), qui fut le supérieur du grand temple de Sôji-ji, apporte dans cet ouvrage une contribution majeure à la compréhension de la pratique et de la doctrine du bouddhisme zen Sôtô.

Traduit de l’anglais par L. Genshin Strim
http://www.editions-sully.com/

dimanche 14 février 2010

Nirvana and other buddhist felicities


Ce livre esquisse une  réponse à la question : qu'est-ce que le nirvana pour un bouddhiste ?

-La 1re partie fait référence au canon Pali [Theravada] et l’auteur établit une distinction entre la pensée systématique et la narration où le nirvana et félicité se confondent.

- La 2e partie  explore d'autres utopies bouddhistes ("lieux" et "non-lieux"), et comment ces utopies sont relatées dans les études bouddhiques au travers des notions de l'utopie européenne et américaine. Le livre se termine par le VessantaraJdtaka, qui met en évidence le conflit entre la quête ascétique et le bonheur ultime, puis l'exigence permanente de la vie ordinaire et la société.


A lire , très intéressant,le point négatif c'est qu'il faut comprendre l’anglais et compter au moins 55€.
Broché: 712 pages
Editeur : Cambridge University Press (2 novembre 2006)
Collection : Cambridge Studies in Religious Traditions
Langue : Anglais
ISBN-10: 0521578426

mercredi 10 février 2010

Why Has Bodhi-Dharma Left for the East?

Film Coréen

Le film retrace l’histoire de vie de Nan Yong : comment il est venu au monastère, son bref retour à la ville, son hésitation entre les turbulences du monde et son désir de vaincre ses passions et d’échapper à son ego. Au second plan,  il y a Kibong l’instructeur, figure paternelle de Haejin: ce dernier est déjà très affirmé, un peu espiègle aussi .Il suit son chemin comme tout enfant .

Ce film demande qu’il soit visionné plusieurs fois avant que l’on comprenne cette référence à Bodhidharma.Vous pouvez trouver ce film dans certaine bonne vidéothèque à Genève.

Référence :
1989 Locarno International Film Festival, Golden Leopard (Best Film) and Prize of the Ecumenical Jury
Brennan, Sandra. "Why Has Bodhi-Dharma Left for the East?"  koreanfilm.org (in English).


dimanche 7 février 2010

Shinji Shōbōgenzō | Maître Dōgen | True Dharma Eye 300 Cases

Shinji Shōbōgenzō ou Shōbōgenzō Sanbyakusoku de maître Dōgen Zenji est une collection de 301 kōan compilées par Maître Dōgen, commencé probablement avant son fameux voyage en Chine en 1223. Durant de nombreuses années, l'attribution du Shinji Shōbōgenzō à Maitre Dōgen fut contestée, mais à présent il ne fait aucun doute que cette compilation soit l’œuvre de maître Dōgen.
Dans cette compilation de Maître Dōgen, le Shōbōgenzō Shinjim ne comprenait aucun commentaire ou introduction, aucune remarque de Hsueh Tou (J. Setcho) ou de Yuan Wu K'e Ts'in [alors qu’ils sont généralement inclus dans le Mumonkan (La Blue Cliff Record)], aucune observation de Wang Sung ou poésie de T'ien-toung [qui figurent dans les Shoyoroku]. Bien que le Shōbōgenzō Shinji ne contienne aucun commentaire de Maître Dōgen, cela ne signifie pas qu’il n’en ait pas utilisé dans ses enseignements.
Dans cette traduction anglaise, les commentaires sont du traducteur Maître Gudō Nishijima . Ils ne doivent pas être pris pour référence absolue, mais comme esquisse d’explication qui peut toute fois nous être utile.

Exemple.[extrait]
Maître Obaku Ki Un du mont Obaku, district de Ko, demanda au Maître Hyakujo Ekai : lorsque me viendra le temps de partager avec d'autres ces enseignements que vous nous avez donnés, comment devrais-je faire ?

Maître Hyakujo Ekai assis sur son coussin resta silencieux.
Obaku Ki-Un reformula sa question: comment m’y prendre pour enseigner aux fils et aux petits-fils des disciples à venir ?
Maître Hyakujo Ekai répondit : ce que vous dites en ce moment est la preuve que vous êtes quelqu'un de grand.
Commentaire de Gudō Nishijima  
Il y a une similitude entre ce Kōan et l'histoire de Sakra Devanam Indra où il demande au Bouddha : "Comment puis-je protéger ceux et celles qui souhaitent pratiquer le Dharma ?", le Bouddha lui avait répondu :"Pouvez-vous voir le Dharma que vous souhaitez protéger? Où est-il ? Le désir de protéger le Dharma est pareil que celui de protéger l'espace. Les pratiquants bouddhistes protègent le Dharma et se protègent eux-mêmes en vivant dans la vérité."
La première question de maître Obaku était confuse et indéfinie. Il voulait connaître la meilleure approche pédagogique pour transmettre le contenu théorique des enseignements de son maître. La réponse de Hyakujo ressemble fort à celle du Bouddha à Sakra Devanam Indra. Bien qu’Il répondit en restant assis en zazen…[A  vous de lire ou de traduire  la suite].

Référence du livre  : Trad: Gudō Nishijima

  • Publisher: Windbell Pubns Ltd (February 1, 2003)
  • Language: English
  • ISBN-10: 0952300265
  • ISBN-13: 978-0952300267

Lire  aussi :Dogen's 300 Koans by Daido Loori, delivered at the Symposium on Dogen Zen at Stanford University
Zen Master Dōgen's Three Hundred Kōans as translated by Kazuaki Tanahashi


vendredi 5 février 2010

Pensée sans penser ou penser sans pensée.


Ces deux assertions, nous appellent-elles à l’ascèse de la pensée ? Je n’en sais rien, à moins que, le fait de penser nous contraigne inévitablement à se choisir un thème et un contenu qui nous domineraient par la suite.
Considérons le silence de l’assise (zazen), si nous le concevons comme une sphère du "tout est permis", penser – l’attitude de création de son monde - devient ce avec quoi il est plus facile de tout nous permettre et qui plus est, le fait de penser amène du contenu – la pensée – qui s’impose comme réalité puis comme vérité. C’est vivre comme dans un rêve. Comment ne pas aimer cela ?
Mais, le choix d’aimer cela ne nous ferait-il pas oublier ce pour quoi nous sommes en assise ? Parfois, on finit par aimer être en assise pour penser au lieu d’entendre et de voir ce qui est. L’assise devient alors la voie du discours intérieur, de l’expérience catégorielle, du jugement et de sa certitude qui prend forme dans un «moi j’ai raison». Alors que «pensée sans penser ou penser sans pensée» - l’impensée - supposerait qu’il y ait renoncement à agir ainsi (d’où ascèse?) pour oser être confronté et être ébranlé par le silence véritable. Ce silence véritable naîtrait de cet agir définit par la pensée sans thème de Bellet (la pensée sans thème, c'est renoncer à ce que la pensée ait un contenu qu'on puisse de quelque façon saisir). Mais pourquoi vouloir ce silence véritable ?
Ce silence permet d’entendre et de voir ce qui est, donc d’entrer en résonance avec soi-même et avec son environnement proche – l’autre - sans désir de pouvoir quelconque. Ainsi, on deviendrait l’hôte d’un soi-même qui se choisit d’instant en instant en quittant un possible pour un autre possible. Encore faudrait-il que l’on accepte de vivre en position instable, tout en sachant qu’être en déséquilibre n’est, à coup sur, pas confortable.
Si l’accès à cette sphère de liberté passe par le renoncement au contenu de la pensée , on comprend mieux le shikantaza de maître Dôgen.

Causerie | Kogan Hosen ji 2006

La confiance

Faire confiance, avoir confiance, accorder sa confiance, se confier ou confier n’est pas chose aisée si ce rapport avec autrui est vécu comme un aveu de fragilité, d’infériorité ou vu comme une soumission, il devient alors une relation infernale.
Selon Aristote, la connaissance de soi est un plaisir qui n’est pas possible sans la présence de quelqu’un d’autre qui soit notre ami et Jean-Paul Sartre d’ajouter : «Autrui est le nécessaire médiateur de moi-même à moi-même». Il faudrait s’interroger sur la nature de l’autre, pour qu’il puisse être l’ami ou le médiateur, comme reconnaître que l’on ne puisse pas tout savoir ni connaître. Est-il nécessaire pour cela d’exiger de l’autre de se conformer à ce qui nous rassure et parfois nous installer dans une sorte de contentement de soi ? Non, en raison de cette irréductible liberté qui régit les personnes. Ainsi, nul ne serait indigne de notre confiance. Cela ne devrait-il pas nous amener plutôt de penser autrui autrement que du point de vue du semblable ? Ne faire confiance qu’en son semblable est limitatif et surtout conditionnel. Faire confiance, ce n’est pas abdiquer pour l’autre, bien que faire confiance prenne souvent la forme d’un Gassho (s’incliner devant la spécificité de l’autre) pour saluer ce qu’il est. Agir ainsi, ce n’est pas perdre de sa magnificence, c’est tout le contraire, nous prenons de la substance en allant vers l’autre. Selon Aristote, l’homme qui se suffirait à lui-même et qui caractériserait l’état de la sagesse, aurait encore besoin d’amitié pour satisfaire l’autre condition de la sagesse, non moins nécessaire : la connaissance de soi.
Pouvons-nous envisager ce qu’affirme Aristote sans une certaine confiance en l’autre ? Selon Bouddha, pour s’assurer d’une juste compréhension, il est nécessaire de se relier à l’enseignement du Dharma d’une façon raisonnable en quelques mots voici ses recommandations :
1- Ne pas se fier à la personnalité du maître, mais à son enseignement. 2- Ne pas s’attarder sur les mots mais au sens profond des mots. 3- Ne pas se fier au sens relatif mais au sens ultime. 4- Ne pas se fier à l’esprit ordinaire mais à l’esprit de sagesse.

Kogan Hosen Ji | Causerie

mercredi 3 février 2010

Esprit Religieux


Vouloir cheminer sur la voie du Bodhisattva, c’est un état d’esprit plus qu’un simple souhait pour que s’accomplisse quelque chose. Mais à quel état d’esprit se réfère-t-on ? - A l’état d’esprit religieux comme le définit Russell : « un engagement à vouloir diminuer les souffrances et un espoir certain en l’avenir ». Un engagement pris envers soi-même en ne comptant pas sur la prédiction ou sur le miracle.
L’engagement voilà aussi un bien joli mot. Mais que présuppose-t-il ? - Que seuls nos actes justes, nos conduites effectives nous engagent, pas nos idées et encore moins nos sentiments. Succinctement, en le rendant séculier – l’immersion dans le monde et hors du champ conceptuel -, l’engagement prend forme en un vouloir-être juste et qu’il soit de même pour tous les autres. Ainsi, l’homme qui prendrait cet engagement ne peut se limiter à lui-même et à son intérêt. Ce qui voudrait dire qu’il s’abstient de tous actes qui seraient motivés par le désir de se voir grandi et reconnu comme une exception. Il n’est pas Bodhisattva parce qu’il y a souffrance. Il est, parce que c’est dans la nature originelle de l’homme d’œuvrer avec bonté - à proportion de sa perfection bien entendu. Ce qui est, par lui, n’est que la réactualisation de ce fait, et son désir de renaître n'est rien d’autre que vouloir que si tous les possibles prétendant à l'existence sous toutes formes perdurent, alors une expression tangible de la bonté se doit de perdurer aussi. Doit-il se cantonner à une sorte d’éveilleur de consciences, à l’envie d’agir ou à une disposition à la solidarité - don et contre-don ? Celui qui fait le choix d’œuvrer pour le bien de tous les êtres s’engage où il se trouve et avec les moyens qu’il a, tout en sachant que la souffrance ne dépend pas que de la réalité objective d'une situation ou des moyens que l’on suppose juste pour l’éradiquer. Il ne s’agit pas d’afficher son “savoir faire”, mélange de qualifications techniques et de psychologie facile, ou d’œuvrer en faisant de l'autre son faire-valoir, mais de considérer la valeur de tout être sensible sans prix donné et bien même s’il est malhonnête et pire encore.
Finalement, il se doit d’agir raisonnablement. Une connaissance du monde, donc de soi–même - en termes de limite - et d’autrui, est nécessaire. Ce n'est rien d’autre que se laisser porter par la sagesse du cœur. C’est aussi acter sans perdre de vue que même l’esprit religieux - comme préalablement défini - peut être mis au service de causes mauvaises. La juste bonté dépend de la rectitude de nos intentions et ce qui donne du sens à nos actes est l’identification de soi-même à sa vraie nature. Cette nature est bonté, celle qui désire donner et recevoir plutôt qu’obtenir. Puis comme maître Dôgen disait à ses disciple :-Certains abuseront de votre confiance, laissez-les donc faire. Ce sont de pauvres êtres, ils ne savent pas ce qu'ils font.

Extrait Causerie 2006 | Kogan Hosen Ji


lundi 1 février 2010

Le regard de kannon | Kannon gyô 観音經

de janvier en septembre au musée d'ethnographie de Genève 10:00 - 17:00

Incarnation de la compassion universelle, Kannon est la plus populaire des divinités du panthéon bouddhique.  Capable de prendre de multiples formes pour se manifester en notre monde, il est l’objet d’une iconographie particulièrement riche, de type rituel ou populaire, et ses représenta-tions peintes ou sculptées font aussi les délices des amateurs d’art asiatique. Par delà les manifestations foisonnantes et bien visibles du culte de Kannon, il convient de dégager leur logique et leur signification, afin de mieux cerner ce phénomène et d’en souligner les va-leurs, qui continuent d’animer un quart de la population mondiale.
À travers quelques-unes des pièces les plus remarquables du MEG, l’exposition offre une immersion dans la dimension spirituelle de Kannon, ce protecteur des vivants et guide des mourants. Elle se poursuit par une initiation aux principes sophistiqués de l’iconographie bouddhique, notamment à travers la collection d’images pieuses japonaises du célèbre anthropologue André Leroi-Gourhan. Enfin, elle invite le visiteur à mettre ses pas dans ceux des pèlerins qui visitent en foule les temples dédiés à Kannon, grâce au matériel re-cueilli sur le terrain par Jean Eracle, ancien conservateur du département Asie du MEG.


Myôhôrenge kyô Kanzeon bosatsu fumonbon ge