lundi 30 juillet 2012

Guen-mai ou soupe à la grimace

Dans mon enfance, un petit déjeuner à la française – pain beurre et confiture- était fort rare. C’était une pratique des grandes occasions. Nous mangions fréquemment un genre de gruau de riz . Au pays d’où je viens, mais il semblerait que je n’en suis pas originaire, ce gruau se nomme “ vary sosoa ”.Parmi mes compagnons d’internat, tant indigènes qu’immigrés, il y en avait qui le détestaient , alors que moi j’adorais cela, et je ne me privais jamais d’un lègue volontaire de celui qui aurait subitement eu une perte d’appétit par loyauté au pain beure.

Bon, faut quand même que je vous le dise que ce vary sosoa n’a rien à voir, ni de près ni de loin, avec la guen-mai “ spéciale sesshin ” à la mode d’ici. Dites-moi, pourquoi y ajoutez-vous des légumes de pot-au-feu ? C’est une hérésie, parbleu, c’est du vary “amin’anana” (riz aux brèdes) new-age ou bien ? Là, c’est une réaction partisane pas trop objective, et je le conçois.

Un vary sosoa accompagné d’un fricassé de « brède chouhoux » ou un sauté de chou de chine, le tout agrémenté d’un “ lasary”, voilà ce que je pense être un vrai petit déjeuner. J’entends au loin la coincée du zafuton et le rectomètre de service qui s’évertuent à vouloir prétendre que l’on se nourrit que pour vivre. Faut qu’ils sachent que j’aime la vie, donc manger bien, et je n’aime pas trop que l’on mette en cause l’universalité de mon vary sosoa . Dans mes oryoky c’est un chef-d’œuvre, un délice. Alors que votre guen-mai façon d’ici, n’est que de la procédure pour faire comme si et où l’expression de la simplicité du cœur ne figure pas…

Là, je suis pleinement dans l’expression libre de la mauvaise foi. Un petit dernier pour mettre un point final, messieurs ! Votre guen- mai façon d’ici est une vraie soupe à la grimace.

Kakudo Osho

(Texte contrôlé avec The plagiarism Checker University of Maryland et sur plagium )
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[Crédit photo Google]

dimanche 22 juillet 2012

Vers un modèle intégré du bouddhisme

Vers un modèle intégré du bouddhisme par le Vén. Bhikkhu Bodhi (env. 53 min. Total) Cette conférence a été donnée aux membres du conseil d'administration et les bénévoles de la Global Relief bouddhiste au cours d'une retraite du Conseil. Il s'agit d'une première tentative par le Vén. Bodhi pour développer un modèle pour comprendre et pratiquer le bouddhisme adapté pour la scène post-moderne de l'évolution de l'esprit.

dimanche 1 juillet 2012

"L'expérience religieuse : approches empiriques, enjeux philosophiques"

Ce livre constitue la proposition d’une philosophie des sciences des religions. Cela doit s’entendre en deux sens. D’abord au sens d’une épistémologie des sciences des religions : quels sont les problèmes de méthode, de définition des concepts scientifiques qui se  posent spécifiquement pour l’étude des religions, et cela dans les différents champs disciplinaires ? Ensuite, au sens d’une philosophie de la religion: comment le développement des sciences des religions influe-t-il sur les théories philosophiques de la religion ?
Ces deux aspects indissociables sont traités dans un dialogue interdisciplinaire. Philosophes, historiens, sociologues, théologiens ou encore spécialistes de sciences cognitives dialoguent et confrontent leurs conceptions de l’expérience religieuse, pour introduire aux différentes approches de la religion par l’expérience. Il s’agit de faire émerger des problèmes transversaux : comment aborder scientifiquement l’expérience religieuse sans en perdre l’épaisseur propre ? Peut-on en rendre compte sans la justifier ou la réduire ?
Au centre de la recherche du livre est développée l’idée que la religion, comme objet de sciences empiriques, oblige à une réflexion philosophique approfondie sur l’idée même d’approche empirique, c’est-à-dire sur le concept d’expérience.

L'Expérience religieuse : approches empiriques, enjeux philosophiques
Sous la direction d'Anthony Feneuil
Paris, Beauchesne, 2012