samedi 28 août 2010

OKUMURA Shohaku - Realizing Genjokoan, The Key to Dogen’s Shobogenzo


Dogen, the thirteenth-century Zen master who founded the Japanese Soto school of Zen, is renowned as one the world's most remarkable religious geniuses. His works are both richly poetic and deeply insightful and philosophical, pointing to the endless depths of Zen exploration. And almost precisely because of these facts, Dogen is often difficult for readers to understand and fully appreciate.Realizing Genjokoan is a comprehensive introduction to the teachings and approach of this great thinker, taking us on a thorough guided tour of the most important essay-Genjokoan-in Dogen's seminal work, the Shobogenzo. Indeed, the Genjokoan is regarded as the pinnacle of Dogen's writings, encompassing and encapsulating the essence of all the rest of his work. Our tour guide for this journey is Shohaku Okumura, a prominent teacher in his own right, who has dedicated his life to translating and teaching Dogen. This volume also includes an introduction to Dogen's life from Hee-Jin Kim's classic,Eihei Dogen: Mystical Realist, with updated annotations by Okumura.

(Wisdom Publications)



  • Paperback: 240 pages
  • Publisher: Wisdom Publications; annotated edition edition (July 6, 2010)
  • Language: English
  • ISBN-10: 0861716019
  • ISBN-13: 978-0861716012

mardi 17 août 2010

The Koan: Texts and Contexts in Zen Buddhism by Steven Heine, Dale S. Wright

Koans are enigmatic spiritual formulas used for religious training in the Zen Buddhist tradition. Arguing that our understanding of the koan tradition has been extremely limited, contributors to this collection examine previously unrecognized factors in the formation of this tradition, and highlight the rich complexity and diversity of koan practice and literature.
Those with a serious interest in the history of Zen Buddhism will find the essays collected here an invaluable resource. The koan, often subject of unwarranted mystification, is examined in a series of eleven substantial essays by an international group of scholars.

Disponible sur google livres  pour ceux qui maîtrisent l'anglais.
Notes de lecture en pdf téléchargeables sur the zen site .

Publisher: Oxford University Press, USA (April 20, 2000)
Language: English
ISBN-10: 0195117492
ISBN-13: 978-019511749

lundi 16 août 2010

La colline empoisonnée de Freddy Nadolny Poustochkine



La Colline empoisonnée fait partie de ces livres qui ne se racontent pas, il constitue une expérience dont on ressentira les effets longtemps après la lecture, dont les significations, d’abord obscures, s’éclairciront de mille couleurs au fil de notre vie. Il ne s’agira pas de savoir si on comprend ce qu’a voulu dire l’auteur, non, mais de ce que cela nous inspire. C’est la rencontre entre sa propre expérience personnelle et ce livre qui délivre du sens, c’est cet échange qui produit de la richesse et participe à la construction de sa propre identité culturelle. Si on soupçonne que Freddy Nadolny Poustochkine raconte malgré tout un peu de son vécu au travers de l’histoire, là n’est pas l’essentiel. La colline empoisonnée qui donne son nom à l’album se rapporte à la colline qui se serait formée à la mort du Bouddha, le monde entier se regroupant pour former un tertre gigantesque dont “le sommet fut frappé par la foudre” comme dit au milieu du livre. Les horreurs des Khmers ont sans conteste empoisonné la colline, l’héritage a été dégradée et n’est plus désormais que souvenir d’une enfance salie et révolue. Ou pas. Freddy Nadolny Poustochkine nous raconte son Kampuchéa avec amour, recevez-le sans perdre de temps le coeur ouvert.

Texte est la propriété de Sébastien NAECO

(illustrations : couverture et extrait de la Colline empoisonnée, par Freddy Nadolny Poustochkine, éditions Futuropolis


Dessinateur : Freddy Nadolny Poustochkine
Editeur  Futuropolis
ISBN 2754801804


Nous avons beaucoup aimé, mais nous avons préféré vous laissez lire le texte intégral de Sebastien Naeco et ses autres billets ou encore que vous  alliez sur le blog de l'auteur de cette BD ici.



samedi 14 août 2010

FUKANZAZENGI | 普勧坐禅儀 | Maître Dôgen

1. La Voie est foncièrement parfaite. Elle emplit tout. Comment pourrait-elle découler de la pratique et de la réalisation ? Le véhicule du dharma est libre et ne souffre d’aucune entrave. En quoi l’effort de l’homme réfléchi est-il nécessaire ? En vérité, le Grand Corps est au-delà de toutes poussières du monde. Peut-on encore supposer qu’il existe un moyen de l’épousseter ? Il n’est pas singulier, il est exactement là où il se trouve. A quoi bon errer?
2. Cependant, s’il y a un fossé, si petit soit-il, la voie reste aussi lointaine que le ciel de la terre. Si l’on manifeste la moindre prédilection ou la moindre aversion, l’esprit se perd dans la confusion. Imaginez une personne qui se loue de comprendre et qui s’illusionne sur son éveil - devinant la sagesse en toutes choses - se joint à la voie, clarifie son esprit et fait naître le désir d’escalader le ciel par ses propres moyens. Cette personne a entrepris l’exploration originelle, mais elle s’est restreinte par des limitations. Ainsi, elle n’est pas totalement engagée sur la voie de la délivrance.
3. Ai-je besoin de parler du Bouddha, qui possédait la connaissance innée ? On perçoit encore les effets des six années passées assis en lotus dans une immobilité totale. La transmission du sceau jusqu’à nos jours a conservé la mémoire de Bodhidharma et de ses neufs années de méditation face au mur. Comment nos contemporains peuvent-ils penser être dispensé de pratiquer ?
4. Par conséquent, il est nécessaire d’abandonner une pratique qui ne se fonde que sur la compréhension intellectuelle et sur les concepts. Apprendre l’introspection qui dirige la lumière vers l’intérieur, pour illuminer notre vraie nature. Le corps et l’âme d’eux-mêmes s’estomperont, et notre visage originel se révélera. Si nous voulons atteindre l’éveil, il est nécessaire de pratiquer sans tarder.
5. Pour Sanzen, une pièce silencieuse convient. Mangez et buvez frugalement. Refusez tout engagement et abandonnez toutes préoccupations. Ne pensez pas : “ ceci est bien, cela est mal “. Ne prenez aucun parti. Arrêtez tous les mouvements de l’esprit conscient. Ne portez aucun jugement sur ce qui est pensé. N’ayez aucune envie de devenir un bouddha. Zazen n’a radicalement rien à voir avec la position assise ou la position allongée.
6. A l’endroit où vous avez l’habitude de vous asseoir, étendez une natte épaisse et placez un coussin dessus. Asseyez-vous en lotus ou bien en demi-lotus. Dans la posture du lotus, placez d’abord votre pied droit sur votre cuisse gauche, et votre pied gauche sur votre cuisse droite. Dans la posture du demi-lotus, vous vous contentez de presser votre pied gauche pied gauche contre votre cuisse droite. Desserrez vos vêtements et votre ceinture, puis arrangez-les décemment. Placez votre main droite sur votre pied gauche et votre main gauche sur votre main droite ; les extrémités des pouces se touchent.
7. Asseyez-vous bien droit, dans une posture correcte, ni penché à gauche ni penché à droite, ni en avant ni en arrière. Assurez-vous que vos oreilles sont dans le même plan que vos épaules et que votre nez se trouve sur la même ligne verticale que votre nombril. Placez la langue en avant contre le palais ; la bouche est fermée et les dents se touchent. Les yeux doivent rester toujours ouverts et vous devez respirer doucement par le nez. Quand vous avez pris la posture correcte, respirez profondément une fois, inspirez et expirez. Inclinez votre corps de droite et de gauche ; et immobilisez-vous dans une position assise stable. Pensez “ sans_penser “.
8. Comment ? En utilisant le non_penser ? C’est aller au-delà de la pensée, cela en soi est l’activité essentielle du zazen. Le zazen dont je fais mention n’est pas l’apprentissage de la méditation, mais le Dharma qui procure la paix et le bonheur, la pratique et la réalisation d’un éveil parfait. Zazen est l’expression de l’ultime réalité. Les pièges et les filets ne peuvent pas le capturer. Une fois que vous avez saisi son essence, vous êtes comparables au dragon quand il entre dans l’eau et analogue au tigre quand il s’enfonce dans la montagne. A l’instant où on pratique zazen et que l’on rejette toute distraction et laisse aller tant le mental que le physique, le vrai Dharma se manifeste.
9. Quand vous vous relevez, bougez doucement et sans vous hâter, restez calmes mais volontaires. Evitez d’être brusques. Quand on se réfère au temps jadis, on constate que la transcendance de l’éveil et du non-éveil, que mourir en position assise ou debout, ont toujours découlés de la fermeté du zazen pratiqué.
10. L’ouverture à l’éveil occasionnée par un doigt, une bannière, une aiguille, un maillet, la réalisation grâce à un chasse-mouches, un poing, un bâton, un cri, tout cela ne peut être saisi pleinement ni par la pensée rationnelle, ni par l’exercice de pouvoirs surnaturels. C’est au-delà de ce que l’homme peut entendre et voir, un principe qui précède les connaissances et les perceptions.
11. Il importe peu que l’on soit ou non intelligent. Il n’y a pas de distinction entre un sot et un quelqu’un qui ne l’est pas. Quand on concentre son effort d’un seul esprit, cela en soit est négocier la voie. La pratique et la réalisation sont pures par nature. Avancer sur la voie est une affaire de persévérance.
12. Ce monde et d’autres, en Inde et en Chine, respectent dans l’ensemble le sceau du bouddha. Ce qui prime dans cette école est la dévotion à la méditation assise tout simplement, s’asseoir immobile dans un engagement total. Il est dit qu’il y a autant d’âmes que d’hommes, tous négocient la voie par la pratique de zazen. Pourquoi abandonner les privilèges du fils de maison pour errer sur les routes poussiéreuses ? Un seul faux pas, et vous vous écartez du chemin qui est tout tracé devant vous.

13. Vous avez cette chance unique de prendre une forme humaine ; ne perdez pas votre temps. Vous apportez votre contribution à l’ouvrage de la voie du Bouddha. Qui prendrait un plaisir vain à la vue de l’étincelle qui jaillit du silex ? Forme et substance sont comme la rosée sur l’herbe et la destinée semblable à un éclair. Elles s’évanouissent toutes en un instant.

14. Je vous en prie, honorés disciples du zen, accoutumés à palper l’éléphant dans l’obscurité, ne craignez pas le vrai dragon. Consacrez vos énergies à la voie qui indique l’absolu. Respectez l’homme qui a réalisé et qui se situe au-delà des actions des hommes. Mettez-vous en harmonie avec l’illumination des Bouddhas. Suppléez à la succession légitime du satori des Patriarches. Adoptez cette conduite et vous serez comme eux. Votre salle au trésor se donnera à vous et vous en userez comme bon vous semblera.

Traduction : Hosen Ji Temple Geneve
(Texte contrôlé avec The plagiarism Checker University of Maryland et sur plagium ) copyright ZCC KH

dimanche 8 août 2010

Hakkotsu Sho : Lettre sur les cendres blanches de Rennyo Shônin

Or ça, si nous contemplons soigneusement le caractère flottant de la condition humaine, nous réalisons qu'une existence est illusoire en son début, en son milieu et en sa fin. Ainsi passe la vie, que nous n'avons jamais entendu parler de quelqu'un qui aurait obtenu une existence humaine de dix mille ans: même maintenant, combien d'entre nous garderont-ils leur corps pendant cent ans?
Serai-je le premier, ou serait-ce un autre ? Aujourd'hui, ou demain ? Nous ne le savons pas. Ceux qui nous ont précédés et ceux qui nous suivent sont plus abondants que les gouttes au pied d'un arbre et la rosée à son sommet.
Ainsi, notre corps peut être resplendissant le matin, et cendres blanches le soir même. Souffle le vent de l'impermanence, que déjà nos yeux se ferment pour toujours. Dès que passe le dernier souffle, notre belle apparence se fane comme le prunier ou le pêcher. Alors, tous nos proches ont beau se réunir : leurs lamentations n'y feront rien! Il n'y a plus rien d'autre à faire que de nous emmener dans un champ pour que nous partions en fumée dans la nuit profonde, en ne laissant que des cendres blanches. Comme tout cela est pitoyable !
Ainsi, comme la fragilité de la condition humaine n'épargne ni les jeunes ni les vieux, chacun doit urgemment examiner dans son cœur le grand problème de la vie à venir, avoir la foi profonde dans le Bouddha Amida et dire le Membutsu !
Très respectueusement vôtre.

Texte de Rennyo Shônin  lu lors de la cérémonie des funérailles du vénérable Jean Eracle(1930-2005) En religion Shaku Jôan Le maître de la loi.

Traduction de Rv. Jérôme Ducor reproduction selon son accord. Privat-docent à la section des langues et civilisations orientales de l'Université de Lausanne depuis 1993, il est le conservateur du département Asie du Musée d'ethnographie de la Ville de Genève depuis 1995.

samedi 7 août 2010

Orthodox Chinese Buddhism | par Maître Sheng Yen

Une traduction d’un des  ouvrages les plus influents du bouddhisme en langue chinoise. En plus de la traduction - malheureusement en anglais- du texte original complet, cette édition comporte des annotations, de nouvelles annexes, un glossaire conçus pour le lecteur occidental.
Maître Sheng Yen  a rédigé cet  ouvrage  lors d’une retraite solitaire dans le sud de Taiwan. Il donne des lignes directrices claires pour la pratique du Bouddhisme.
Ce livre explore un large éventail de sujets sans oublier de pointer les enseignements de base purement culturels  qui sont aujourd’hui obsolètes. Dans le processus, il aborde des questions comme : Ce qui devrait être changé dans le bouddhisme pour qu’il puisse s'adapter aux conditions culturelles occidentales ? L’occidentalisation du bouddhisme doit-elle forcément se faire par un nivellement par le bas ?


  • Language: English
  • ISBN-10: 1556436572
  • ISBN-13: 978-1556436574
Une version gratuite peut se trouver sur le site: www.shengyen.org

mercredi 4 août 2010

OSEAM | Un conte pour vos enfants en Dvd

Synopsis :
Livrés à eux-mêmes depuis la disparition de leur mère, Gamie, une jeune fille aveugle, et son petit frère Gil-Sun sont recueillis par un moine bouddhiste. Si la fillette trouve au temple une place en accord avec sa discrétion, Gil-Sun ne tarde pas à perturber, à la force de son enthousiasme enfantin, la tranquillité des lieux.

Le petit garçon ne comprend pas pourquoi sa mère rend visite à sa soeur dans ses rêves, mais ne vient jamais le voir, lui qui a pourtant les yeux grands ouverts. Pour la retrouver, il décide de suivre le moine dans un long voyage initiatique.


Info :
Réalisateur: Sung Baek-Yeop
Histoire originale: Jeong Chae-Bong
Musique originale: Kang Ho-Jung
Edition: KimByeong-Hyun, Lee Jeong-Ho
Année de production: 2003
Durée: 1h15
Audio: Dolby Digital
Langues audio: Français et Coréen

Pour plus d'information : http://www.cineasie.com/Oseam.html

lundi 2 août 2010

La vie des disciples du Bouddha racontée aux Enfants

Qui sont les disciples du Bouddha ? Des moines et des laïques qui se vouent à la pratique du Dharma. Lorsque le Bouddha enseigne, ils l'écoutent attentivement et avec application.Il y a toujours eu une relation harmonieuse entre le Bouddha et ses disciples.
Depuis l’avènement du bouddhisme, il y a plus de 2'500 ans, il a été transmis sous différentes formes aux quatre coins du monde, dans les pays comme l’Inde, la Chine, la Corée et le Japon.
À l’époque du Bouddha vécurent les Vénérables Mahākāśyapa , Ānanda,  Suddhipanthaka  et Vimalakīrti . Le bouddhisme s’est aussi transmis à l’Est, en Chine où vécurent de distingués Maîtres tels que Xuanzang et Jianzhen de la dynastie Tang . Parmi les disciples du Bouddha, certains étaient très éloquents ou avaient une mémoire prodigieuse alors que d’autres excellaient dans les traductions, en dialectes locaux, des enseignements du Bouddha. Compte tenu de la diversité des talents des disciples du Bouddha, il est impossible de tous les évoquer ici.

Le plus heureux des ascètes : le Vénérable Mahākāśyapa

Vénérable Mahākāśyapa naquit en Inde dans une famille aisée. Après avoir renoncé à la vie de famille pour suivre le Bouddha, il s’adonna à une ascèse très stricte et il était si résolu (une vie se satisfaisant de très peu de désirs) que personne ne pouvait le faire changer d’avis.
Un jour le Bouddha lui dit, « À présent que tu es vieux, tu ne devrais pas être si intransigeant envers toi-même et assouplir cette pratique trop austère ». Mahākāśyapa répondit : « Pour moi la pratique de l’ascétisme est la chose la plus merveilleuse au monde. Dans mon cœur il n’y a aucun désir pour les choses matérielles et mondaines. J’ai l’esprit apaisé ». Le Bouddha fit alors l’éloge de Mahākāśyapa pour son bel exemple et plus tard lui attribua le titre de : « premier pour l'observance de la discipline. »

La prodigieuse mémoire d’Ānanda

Vénérable Ānanda était le cousin du Bouddha. De tous ses disciples il était celui qui avait le plus de prestance et en plus, il était doté d’une mémoire prodigieuse. Après avoir quitté sa maison pour suivre le Bouddha, il devint son assistant et recueillit ses paroles. Ānanda pouvait réciter de mémoire le moindre des enseignements du Bouddha. C'est pourquoi il lui fut attribué le titre de « premier dans les domaines de l’érudition et de la mémoire. »
Le Vénérable Ānanda possédait une mémoire photographique et il était celui qui avait en mémoire le plus d’enseignements.Après la mort du Bouddha, un concile fut tenu par ses disciples pour rassembler et consigner ses enseignements. Ānanda qui avait la capacité de réciter fidèlement tout le Dharma du Bouddha eut la charge de la compilation du Sutra-Pitaka . Il a grandement contribué à la transmission du Dharma jusqu’à notre époque pour que tous les êtres sensibles puissent en bénéficier.

Le Vénérable appliqué   assidu au balayage du sol : Suddhipanthaka

Avant qu’il n’ait développé la sagesse pour comprendre et réaliser la vérité de tout phénomène, Vénérable Suddhipanthaka, un des dix principaux disciples du Bouddha, rencontrait certaines difficultés à se remémorer   le plus simple des enseignements du Bouddha. Conscient de son incapacité, il pleurait souvent de tristesse. Pour le consoler, le Bouddha lui dit de réciter la phrase « Enlève la poussière et nettoie la saleté »,  même cela, il n’était pas en mesure de s’en rappeler.
Puis le Bouddha lui dit de persévérer et qu’il pouvait répéter la phrase en nettoyant le sol. Jour après jour, Siddhipanthaka suivit l’instruction du Bouddha et petit à petit finit par en saisir le véritable sens. Comme la poussière peut être enlevée à l’aide d’un balai, la souillure peut être éradiquée par la sagesse. Par conséquent, il est possible à chacun de cultiver et d’élever sa sagesse et sa connaissance en nettoyant le sol avec attention.

Pourquoi les fleurs ont-elles adhéré au corps de Vimalakīrti ?

Bien que Vimalakīrti ait été un homme très fortuné à l’époque du Bouddha, il ne se préoccupait pas de comparer, de contester ou d’émettre un jugement sur quoi que ce soit ou sur quiconque. Il était connu comme une personne de sagesse au vu de ses réalisations par la pratique des enseignements du Bouddha.
Un jour que Vimalakīrti était malade, le Bouddha demanda au Bodhisattva Manjushri de rendre visite au vieillard. De nombreux disciples du Bouddha suivirent le Bodhisattva Manjushri chez Vimalakīrti. Alors que le Bodhisattva et les pratiquants laïques engagèrent une discussion subtile sur le Dharma, une divinité céleste vint les écouter. Elle en fut transportée de joie. Touchée par leur sagesse, en guise d’offrande elle jeta des fleurs célestes sur l’assemblée des Bodhisattvas et des grands disciples. Cependant, quelque chose d’étrange se produisit. Lorsque les fleurs touchèrent le Bodhisattva Manjushri et Vimalakīrti, elles tombèrent immédiatement sur le sol, mais lorsqu’elles atteignirent les grands disciples, elles ne tombèrent pas. Malgré tous leurs efforts, les disciples ne parvinrent pas à s’en défaire.
Savez-vous pourquoi les fleurs ont adhéré aux disciples et non pas sur Vimalakīrti et le Bodhisattva Manjushri ?  C’est parce que les Bodhisattvas sont ceux qui ont réalisé l’état d’indifférence incommensurable mais pas les disciples. Ils  font  encore des distinctions et des comparaisons  d’où l’adhérence des fleurs sur leur corps. Il est donc très important, dans toutes nos relations interpersonnelles, que nous entretenions la distanciation mais non la discrimination entre le beau et le laid, entre le riche et le pauvre.

Extraits d’un manuel d’enseignements Bouddhiques pour enfants Origine : Taïwan.