vendredi 30 juillet 2010

Cold Mountain de Mike Hazard | Documentaire



Synopsis: "Cold Mountain" est un film faisant le portrait du poète de la dynastie chinoise des Tang, Han Shan, alias Cold Mountain. Enregistré à la fois en Chine, en Amérique et au Japon.
Burton Watson et le légendaire Gary Snyder  relatent la vie du poète et déclament des vers. Han Shan a écrit des poèmes pour tous, pas seulement pour l'élite instruite. Homme libre, il est difficile de savoir, s’il était moine bouddhiste ou taoïste, ou les deux.

jeudi 29 juillet 2010

Nirvana: Concept, Imagery, Narrative| Steven Collins


Le concept du nirvana (Pali Nibbana) est séduisant, mais difficile à saisir autant pour les non-spécialistes que pour les spécialistes. Steven Collins  nous offre sa propre interprétation des textes fondamentaux. Il ose aborder le nirvana de manière accessible - en tant que concept -  comme une métaphore et comme un élément dans le processus de narration à la fois linéaire et cyclique du temps.
Il propose l’exploration du concept du  nirvana sur le plan littéraire et philosophique,  pour lui donner un rôle spécifique : dans le sens de finitude  à la fois dans la systématique et la pensée narrative de l'imaginaire Pali.
Les  Traductions faites à partir d'un certain nombre de textes permettent au lecteur d'accéder aux sources directement.
Ce livre est important pour les étudiants du bouddhisme, mais aussi pour les personnes concernées par l'Asie et ses religions, voire celles qui portent un certain intérêt dans pour  la vie éternelle ou intemporelle.
Publisher: Cambridge University Press; 1 edition
Language: English
ISBN-13: 978-0521708340

Ce n'est qu’une réflexion

Maintenant, il faut apprendre à faire avec et surtout ne jamais plus perdre de vue qu'il est plus simple d'être ce que l'on est, et qu'il y a des absolus simples qui sont à notre portée. Comment en arrive-t-on à ces propos et surtout à les formuler comme évidence ? Est-ce par l'expérience ou seulement par déduction ?
Il en va des deux, une part expérimentale - celle de la déception - et une part d'entendement ou plus exactement un retournement de ce qui a été pensé comme étant de l'entendement. C'est ainsi qu'il s'en est suivi une réflexion qui a abouti à ce qui a été énoncé et à ce qui suit.

En bref, est-il indispensable de disposer de l'excellence d'autrui ou de détenir ce qui est sien pour se sentir mieux ? On arrive à penser à une telle éventualité tout simplement parce que l'on ne parvient pas à se satisfaire de ce que l'on est par manque d'entendement. Ou pour procurer une réponse à cette part de nous-même qui veut exister pour les autres comme de trouver en nous des raisons irréfutables qui mèneraient à être approuvées par les autres afin d'être heureux. Quand on arrive à une telle méprise, il ne peut s'en suivre que de la souffrance, tout comme nous conduire à vouloir manger le cœur des autres ou à les imiter. Est-il certain que le fait de posséder ces cœurs confère la puissance des donneurs - malgré eux ? Imiter les autres, est-ce la meilleure façon d'être comme les autres ? Certains y croient et peut-être mène y parviennent-ils. Mais que font-ils de l'envie ou du mécontentement de soi lorsqu'ils n'y parviennent pas ? Je ne suis pas certain qu'il puisse y avoir un quelconque intérêt à ce que je le sache ou à ce que j'y parvienne moi-même. Il faut se faire à l'évidence que je ne possède nullement ces qualités-là, bien qu'il me semble parfois nécessaire que je puisse me sentir comme tout le monde.

Spinoza - encore celui-là - était parvenu au principe suivant : la vertu est de se prendre comme on est, et de s'efforcer à persévérer dans son propre être. Mais l'acception de ce qui est comme tel nécessite un préalable, celui de se comprendre, se chercher et se trouver pour sauver - autant que faire se peut - la part d’excellence et d’efficient en nous et qui nous est propre. Ce qui signifie qu'il nous faut nous occuper à vaincre nos difficultés et nul besoin pour cela d'avoir les capacités ou les perfections du voisin. Il ne s'agit nullement pour moi de vouloir vivre comme Spinoza ou faire du spinozisme, mais de me saisir de ce principe comme un avant - ce qui existe à ma portée - de le triturer et de parvenir à un après que je ferai mien. Cette réflexion, car ce n'est qu’une réflexion, ne sera utile que s'il s'en suit une application concrète de ce qui est pensé, donc de l'appliquer, c'est-à-dire d'agir par elle.

samedi 24 juillet 2010

La peur

La peur est subjective lorsqu’elle est une émotion d'anticipation. Elle informe d’un danger potentiel qui pourrait survenir dans un avenir plus ou moins proche, bien que parfois, elle puisse être vue comme étant objective. C’est la différence d’interprétation du danger qui suscite la peur. Cette différence résulte de nos expériences et de nos habiletés. L’interprétation découle d’une suite d’opérations mentales constituées de quatre substrats : - Constatation des faits, activation de l’imaginaire, réaction émotive, constitution d’un jugement. L’activation de l’imaginaire (construction de scénarios plus ou moins catastrophiques) donne naissance à l’anticipation – ce qui pourrait se produire – et provoque l’émotion. Cette suite anticipée peut ou pas se produire. Alors à quoi sert la peur ?

Elle ne nous avertit que de l’éventualité d’une situation dangereuse et ne fournit qu’une information pour nous permettre d’agir dans le but de nous protéger. À ce titre, elle nous est indispensable et pourtant elle est parfois un véritable handicap, surtout lorsque notre réaction n’est pas appropriée à la situation, et au lieu de nous protéger, elle nous précipite vers ce qui est redouté. La peur mal appréhendée nous conduit parfois à tout faire pour tout éviter - sans distinction - ou alors à foncer la tête la première, en minimisant le danger soit en le niant complètement, soit en faisant tout pour ne rien faire du tout. Qu’est-ce cette peur, sinon celle de mourir et de souffrir ? 

Est-ce bien de ce fait-là auquel le texte d’Alain fait référence : «La peur est en nous le strict équivalent de ce qu’est la pesanteur hors de nous, dans le monde physique : elle tire continuellement et c’est elle qui, si nous renonçons à résister, si nous nous lassons, nous fait commettre des fautes (extrait de Minerve)» ? Faute, il y aurait selon Alain, lorsque l’homme consent à sa peur par la passivité au lieu de se conduire et de se gouverner. Ainsi, selon Alain, la faute serait due à une défaillance de la volonté et non à un défaut d’intelligence. Il n’y aurait donc pour ce dernier que volonté bonne. Et si cette dernière n’était que neutre – ni bonne, ni mauvaise ? Socrate, lui, prétend que la faute résulte dans le fait que l’homme ne cherche pas à savoir, à sortir de son ignorance. Le savoir suffit-il à sortir de son ignorance ? 

Et si la faute résultait d’une volonté de ne pas sortir de son ignorance, celle qui ne cherche pas à évaluer le prix qu’il y aurait à payer à défaut de se gouverner ou de se conduire en faisant le choix de l’éviter ou de se laisser envahir ?


(Texte contrôlé avec The plagiarism Checker University of Maryland et sur plagium )
Une faute d'orthographe, une erreur à signaler ? Une précision à apporter ? Ecrivez nous http://goo.gl/Ffv5

dimanche 18 juillet 2010

The Wisdom of Imperfection: The Challenge of Individuation in Buddhist Life.

Après avoir pratiqué le bouddhisme pendant un certain temps, pourquoi avez-vous encore des problèmes ?
La question est pertinente.
Comment parvenez-vous à identifier – dans vos besoins- ce qui est du domaine spirituel ou celui du psychologique?
Rob Preece tente d’apporter une réponse, dans ce livre, en s'appuyant sur ses dix-huit années d’expérience en tant que psychothérapeute et professeur de méditation. Il nous offre une cartographie des influences psychologiques sur notre lutte pour atteindre l'éveil.
L'acceptation de l'imperfection, à la fois psychologique et spirituelle  est selon lui  essentielle. La compréhension de notre faillibilité, demande plus de l’amour de soi et de la compassion que des idéaux de perfection. La sagesse n’a rien à voir avec l’inspiration c’est un lent et souvent pénible travail.  Il ne faut pas oublier que cette étude sur nos besoins psychologiques a éte faite au travers de la voie traditionnelle du Bodhisattva.


Publisher: Snow Lion Publications
Language: English
ISBN-10: 1559392525

ISBN-13: 978-1559392525

vendredi 16 juillet 2010

Pourquoi Kakudo n’a pas de compte Twitter ?

Certains nous demandent pourquoi Kakudo n’a pas de compte Twitter ? Nous avons osé l'interroger sur ce sujet et sa réponse fut sans détour :
-Le fait que je sois un moine zen, pour vous, est  une sorte de marque personnelle et ainsi ma pratique du zen  deviendrait une affaire de personnal Branding. Pensez-vous que je devrai me laissez aller à faire du storytelling, à la manière de la pub pour Ricola ?
Il est certain que le storytelling et le personnal branding sont des outils intéressants, certains même prétendent qu’en user c’est la meilleure des Com. Mais toute communication, aussi performante soit-elle, se retrouve en finalité face avec la réalité. Un face à face entre le contenu du discours et ce que vous êtes réellement.
Pourquoi devrai-je utiliser ces techniques numériques ?  Le monde a-t-il vraiment besoin de savoir quand je suis à mon bureau, à la cuisine ou dans ma pièce - celle que vous avez appelée le KHZZ ? Le monde a-t-il vraiment besoin que l’on étale ces fadaises  de fiction?
Il est vrai, le ZCC | Kogan Hosen ji a deux comptes twitter. J' ai souhaité  qu'ils soient comme un moyen habile pour que vous puissiez être reliés, mais surement  pas  comme un outil de propagande narcissique ou la plaque tournante de ma communication personnelle,
Non, je n’ai pas de compte twitter à moi et mon Zen (rire …) et c’est bien mieux ainsi. Par contre, J’ai un compte sur Face Book car j’ai deux amis  enseignants du Zen aux USA qui utilisent ce vecteur. J’y vais  au moment des fêtes pour transmettre mes vœux.

Propos recueillis par @dogenzen

mercredi 14 juillet 2010

Opening to Our Primordial Nature


Ce livre  nous donne des explications claires et précises sur la façon de découvrir notre sagesse et la compassion. Les auteurs expliquent comment notre  esprit fonctionne  et ce qu’est notre véritable nature; ils nous montrent comment s'y prendre pour cultiver la perspicacité, l’esprit de boddhisattva et de dévouement pour que notre vraie nature puisse se manifester. Ils donnent des instructions détaillées sur la manière de méditer, avec les techniques tantriques de visualisation, mantras, méditation et informe.
Ce livre est simple et accessible. Il peut être une  excellente introduction au bouddhisme tibétain par des professeurs hautement respectés de la tradition Nyingmapa Vajrayana.
Ce n’est pas très Zen diriez-vous, mais bon c’est le livre de la semaine.
Paperback: 136 pages
Publisher: Snow Lion Publications; 2nd edition (April 27, 2006)
Language: English
ISBN-13: 978-1559392495

dimanche 4 juillet 2010

Introduction to Emptiness | Introduction à la notion de la vacuité






La vacuité n’est pas si facile à comprendre. Comme l'idée que la réalité ultime est «vide» est un des concepts central du bouddhisme Mahayana, il est important quand même d’y voir clair. Mais pour y voir clair cela demande une démarche réfléchie et prudente.

Guy Newland est professeur de religion et  président du Département de philosophie et de religion à la Central Michigan University. Son ouvrage avec ses  anecdotes concrètes peut nous  aider à comprendre ce concept de base tel que présenté dans l'un des grands textes classiques de la tradition tibétaine Tsong-kha-pa ou leTraité sur les étapes de la voie de l'illumination. 


  • Paperback: 144 pages
  • Publisher: Snow Lion Publications (February 8, 2008)
  • Language: English
  • ISBN-10: 1559392959
  • ISBN-13: 978-1559392952